
J'ai le mal du pays, le mal de ton pays. Celui que j'aime tellement. Celui qui compte énormément à mes yeux. Je désire plus que tout y revenir, en espérant. J'imagine les périples passés et mon c½ur virevolte au grès des promesses du vent.
Douloureux, il le réclame expressément, parce que la foudre s'est abattue jadis mais qu'elle continue à foudroyer le petit bout d'ardeur qu'il me reste.
Comment faire face à ce sentiment de manque continuelle perdurant et me consumant ?
Je succombe chaque fois un peu plus qu'un souvenir de cet univers resurgi, et me détruit peu à peu.
A ce pays, j'ai ouvert mon c½ur, complètement, irrémédiablement.
Et maintenant, la plaie ne se ferme plus, le sang et les larmes coulent à flots sans que personne ne s'en aperçoive réellement. Depuis que j'ai quitté cette patrie, ma vie se compose de faux semblants sans queue ni tête. J'essaye d'oublier ce pays tellement magnifique, ses paysages pittoresques et l'Habitant.
Néanmoins la foudre frappe encore, et encore, et encore, inlassablement.
Nostalgiquement amoureuse de ce pays, à la limite de la souffrance idyllique, je pensais pouvoir oublier ces terres si délicieuses qui fûtes, qui sont, qui composent mon utopie, mon bonheur mais aussi mon malheur.
Mais je me suis résolue, à force d'écorchement, de vivre loin de ce qui est l'amour de ma vie.
Partage